«Les entreprises sont elles aussi des «corporate citizens» et peuvent assumer assumer la responsabilité du bon fonctionnement du système démocratique.»

Dans le cadre du projet «Parlons-en», nous avons développé une offre de dialogue pour les communes. Nous aidons les communes et les villes à développer et à mener des processus de dialogue sur des thèmes de politique locale qui provoquent une polarisation et des tensions au sein de la population. Pour qu’un processus de dialogue dans le domaine public réussisse, une chose est décisive: une bonne préparation.

Y a-t-il un risque que la violence politique s’installe également en Suisse et que les conflits politiques détruisent la société?

Les formats politiques, qui permettent une participation diversifiée et inclusive aux processus décisionnels, sont essentiels à une démocratie axée sur les solutions. Les conseils citoyens sont de tels formats de participation et peuvent être, en tant que tels, d’importants vecteurs d’impulsions démocratiques.

Le format de dialogue «Parlons-en» offre des espaces propices à des débats constructifs. Dans cet article, nous partageons les points encourageants et les défis rencontrés.

La jeune génération devra vivre le plus longtemps avec les conséquences des décisions politiques prises aujourd’hui. Or, elle considère l’avenir avec pessimisme et est clairement sous-représentée en politique. Les conseils citoyens sont-ils une réponse à cette évolution?

En 2022, nous avons lancé le Think + Do Tank et mis en œuvre notre premier projet. Nous avons aussi vécu de nombreux moments forts.

Discuter de sujets controversés sans fuir dans une recherche d’harmonie ni s’énerver, cela peut s’exercer. Voici quatre conseils qui ont fait leurs preuves. Suis-les pour rendre tes conversations plus fructueuses.

Quel regard ont les Suisses sur leur pays? Quelle est l’importance de la neutralité et de la démocratie directe? Comment pouvons-nous assurer une cohésion sociale durable? Un entretien avec l’ancien conseiller fédéral M. Pascal Couchepin.

Elle s’attend à un paysan conservateur. Lui, à une gauchiste active dans les milieux culturels. Or, l’entretien de #Parlons-en entre Petra Miersch et Simon Gloor prend un tournant inattendu. Élargir son horizon en vaut la peine, par exemple au sujet du congé de paternité.

Elle travaille dans une organisation à but non lucratif. Il est propriétaire de trois hôtels. Deux personnes aux opinions différentes se sont rencontrées pour discuter dans le cadre du projet #Parlons-en.

Aleks Khordadpour et Heinz Etter ont des opinions politiques très différentes. Pourtant, ils ont trouvé un terrain d’entente lors de la discussion menée dans dans le cadre de #Parlons-en. Ils ont même déjà pris rendez-vous pour un nouvel entretien.

Article d'opinion dans Le Temps: Ivo Scherrer et Che Wagner œuvrent pour le nouveau «think + do» tank Pro Futuris de la Société suisse d’utilité publique. Dans leurs projets, une plateforme d’échanges pour faire renaître le dialogue et contrer la menace qui guette la culture du compromis à la suisse.

Dans le monde entier, les autocrates ont le vent en poupe et menacent la démocratie. Qu’est-ce que cela signifie pour la Suisse? Quel rôle notre pays peut-il (et devrait-il) jouer dans cette nouvelle guerre entre systèmes?

Que nous le voulions ou pas, nous nous trouvons d’ores et déjà au beau milieu d’un nouvel affrontement global entre systèmes, qui oppose les autocraties et les démocraties.

Les avis divergents et les discussions âpres font partie intégrante de toutes les démocraties. La Suisse est toutefois en proie à une polarisation particulièrement élevée. C’est un problème pour notre démocratie de concordance: si les principaux acteurs:trices ne parviennent pas à se rallier, nous risquons de perdre notre capacité d'action.

La gestion du coronavirus a profondément fracturé la société suisse. De nombreux habitants et habitantes craignaient une rupture radicale. Mais confrontée à la situation en Ukraine, la population se montre plus unie que jamais. Nous nous demandons à quel point la Suisse est vraiment divisée.

Pour maîtriser les énormes défis du XXIe siècle, nous devons à tout prix retrouver notre aptitude à agir. Le nouveau Think + Do Tank Pro Futuris entend développer des formes de participation et de dialogue afin de renforcer la démocratie et la cohésion en Suisse.

La Suisse se qualifie volontiers de «meilleure démocratie du monde». Mais les démocraties fières de leurs traditions démocratiques de longue date sont elles aussi confrontées à de nouveaux défis. C’est là qu’intervient la démocratie délibérative.

Un processus de dialogue dans une commune ou un quartier est plus qu’une invitation bien intentionnée à la discussion. Il aide à dissiper les tensions entre les différents acteurs et actrices de la société civile, de la sphère politique, de l’administration et de l’économie. Mais comment réussir sa mise en œuvre dans la pratique?

Im politischen System der Schweiz spielt der Ansatz der deliberativen Demokratie keine grosse Rolle, obwohl deren positive Auswirkungen zahlreich sind. Welche Rolle könnten deliberative Prozesse hierzulande zukünftig spielen?

Dans une nouvelle étude, Pro Futuris se penche sur la pluralité et la cohésion du pays, essayant de mieux comprendre les tenants et aboutissants de la polarisation et en quoi elle peut être un problème pour la démocratie.

Avec la «Journée de dialogue», nous avons développé un nouveau format pour amener les personnes ayant des opinions différentes à un entretien constructif. Nous créons ainsi une offre pour s’adonner à l’écoute active et au plaisir du débat. Elle permet d’entretenir les contacts entre les générations et les opinions, et de favoriser la cohésion au sein de la société.

Nos valeurs sont inscrites dans la Constitution. La neutralité n’y figure pas, le peuple ayant volontairement décidé de ne pas la citer dans l’article consacré aux buts de notre nation.

Afin d’esquisser ensemble notre avenir, nous devons savoir nous disputer de manière respectueuse. Et devenir plus intelligents collectivement que nous ne le sommes individuellement. Les plus grands dangers? Les narratifs du complot, imperméables à toute forme de critiques.

Quel futur souhaitons-nous? Comment allons-nous y parvenir? Jusqu’à présent, la politique suisse a manqué de volonté et de compétences pour inventer des projets d’avenir et déterminer comment les atteindre.